Auteur : cfdtchfalaiseweb
Ne vous inquiétez pas on repassera bientôt …
A lire dans CFDT Magazine : les tournées de nuit de vos élues CHSCT
PASSEZ NOUS VOIR …

DISTRIBUTION DE TRACTS
Hier sur le marché de FALAISE distribution de tracts pour mobiliser la population Falaisienne
Merci à toutes les filles qui nous ont aidé
Nous espérons que vous serez nombreux à nous soutenir mardi prochain
Quand il n’y aura plus de soignants ou de service de soins vous ne serez plus soigné à FALAISE
GRAND RASSEMBLEMENT

Nous espérons que vous serez nombreux à venir nous soutenir
Union des hôpitaux Falaise-Argentan : «sans le CHU», pour P. Pavis

Lors de sa conférence de presse de rentrée, Pierre Pavis a redit son souhait de travailler pour le projet de mutualisation des centres hospitaliers de Falaise et Argentan, mais sans le CHU de Caen.
« On est à la croisée des chemins pour l’hôpital », souffle Pierre Pavis. Le projet commun avec Falaise est toujours sur la table, même si les discussions sont parfois compliquées. Le projet a été validé par l’Agence régionale de santé.
Mais dans l’Orne, l’heure est toujours au coup de blues après l’annonce il y a quelques mois du départ du directeur Jérôme Le Brière, qui rejoindra le centre hospitalier d’Alençon le 11 novembre. Brigitte Courtois, qui vient tout juste de prendre ses fonctions de directrice par intérim à Falaise, prendra le relais aussi à Argentan. Nommée par l’Agence régionale de santé (ARS), Brigitte Courtois est détachée de la direction du CHU (Centre hospitalier universitaire) de Caen. Les prémices d’une vraie direction commune ? « C’est la solution qui a mon aval, insiste le maire. Mais je ne veux pas d’une direction commune CHU-Argentan-Falaise. » Contrairement à Éric Macé, maire de Falaise, plutôt favorable à « une direction unique et extérieure », avec le CHU en arbitre.
« Pas sous la coupe du CHU »
« Gardons le contact avec le CHU mais ne soyons pas sous sa coupe », résume Pierre Pavis qui montre les crocs : « le CHU a raté son évolution, au lieu de développer la bobologie, ils auraient dû développer leur technicité, ils se sont fait gratter par Saint-Martin (un hôpital privé de Caen), leur boulot ce n’est pas de faire des appendicites. »
Pour autant, Pierre Pavis défend son choix d’avoir rejoint le groupement hospitalier de territoire (GHT) Normandie centre, dont l’établissement support est… le CHU de Caen plutôt qu’un GHT ornais comme le préconisaient certains professionnels et syndicats : « Si j’avais écouté mes voisins, on serait mort, lance Pierre Pavis. On a essayé de travailler avec Alençon, raté. On a essayé avec Flers, raté. On a fait notre boulot, on a sauvé l’hôpital. »
Selon le maire, le nouveau responsable permanent du centre hospitalier ne sera pas connu avant la fin de l’année. On saura alors si Falaise et Argentan s’uniront officiellement, et si le mariage se fera à deux ou à trois.
Maisons de retraite : des établissements en souffrance
Dans certaines maisons de retraite, il devient de plus en plus difficile de prendre en charge les pensionnaires dans la dignité. Aujourd’hui, le personnel parle et dénonce. En caméra cachée dans un établissement public, elles ne sont que deux aides-soignantes pour s’occuper de vingt résidents. Avant le repas du soir, elles ont deux heures pour déshabiller, aider les pensionnaires à aller aux toilettes, les mettre en pyjama. Concrètement, cela veut dire six minutes maximum dans chaque chambre. Pas le temps d’assurer une hygiène complète.
Problème principal : les effectifs
Le problème essentiel, ce sont les effectifs. Aides soignants, infirmiers, beaucoup dénoncent un rythme intenable. Un manque de personnel qui peut avoir de lourdes conséquences et qui touche tous les métiers : soignants, cuisiniers ou encore secrétaires. Tous les types d’établissements sont concernés. Un rapport parlementaire confirme qu’en terme de personnels soignants il n’y a aucune différence entre public et privé, alors que les établissements privés sont au moins 50% plus chers.
FONCTION PUBLIQUE : L’AGENDA SOCIAL EST LANCÉ
« Nous avons fait part de nos critiques tant sur le fond que sur la forme de ces annonces. Les fonctionnaires sont vus comme une simple variable d’ajustement », pointe Mylène Jacquot, secrétaire générale de l’Union des fédérations de fonctionnaires et assimilés (Uffa) CFDT. L’Uffa avait affiché, en amont du CCFP, ses trois grandes priorités : débattre des missions du service public avant d’évoquer les postes et les moyens – alors que le ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement de supprimer 120 000 postes dans la fonction publique sur le quinquennat –, organiser la tenue d’un rendez-vous salarial en 2017 et lancer la construction d’un agenda social.
Des états généraux à l’automne
« Nous avons été entendus sur ces trois points », se félicite Mylène Jacquot. Des états généraux de la fonction publique, sorte de revue des missions, vont débuter dès cet automne sous la forme d’une consultation publique dématérialisée, privilégiant « une écoute directe ». « Les usagers et les représentants syndicaux des agents ne doivent pas être oubliés », prévient Mylène Jacquot.
Quant au rendez-vous salarial de l’automne, il sera l’occasion d’échanger sur la compensation des effets de la hausse programmée de la CSG, mais aussi sur le protocole parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR). « Nous tenons à ce que le calendrier de mise en œuvre du protocole soit respecté, et que le pouvoir d’achat des agents progresse, ainsi que le président Macron s’y était engagé dans sa lettre ouverte aux agents », indique la secrétaire générale de l’Uffa. Le ministre a énuméré les sujets qu’il souhaite aborder avec les organisations syndicales dès l’automne : l’accompagnement professionnel et la formation des agents, la santé et la qualité de vie au travail, la prévention des absences, le recrutement et le maintien dans l’emploi des agents handicapés, l’égalité professionnelle. « L’agenda social est lancé, il reste à construire les sujets et la méthode, en privilégiant la négociation », souligne Mylène Jacquot. Quant à la préparation des élections, en décembre 2018, dans la fonction publique, sujet très attendu par la CFDT, elle sera à l’ordre du jour d’une première réunion dès le mois de septembre.
Le « VRAI/FO » du budget C.G.O.S
OUI la CFDT santé sociaux, en syndicat responsable et réformiste a dû faire des choix difficiles.
OUI dans un contexte budgétaire en déficit, la CFDT a préféré prendre des positions qui vont permettre le maintien à un niveau acceptable de prestations, servies tout au long de la carrière de l’agent, au détriment de prestations servies une seule fois.
Sont maintenues :
– La prestation maladie à hauteur de 90 M d’€
– La Prestation Etudes Education Formation à hauteur de 87 M d’€
– La Prestation Retraite à hauteur de 80 M d’€
OUI la CFDT a fait également le choix d’adapter les régions du C.G.O.S aux régions administratives afin que les agents d’une même région puissent bénéficier des mêmes prestations.
OUI la CFDT assume son choix de préférer une prestation nationale pour les gardes d’enfants sûrement plus équitable qu’une prestation servie uniquement dans quelques régions et à des montants totalement hétérogènes.
La CFDT prend ses responsabilités pour le maintien d’un CGOS à long terme pour les agents hospitaliers.
La santé et les conditions de travail ne sont décidément pas la priorité du syndicat FO si proche (soi-disant) des salariés.
En Décembre 2018, les agents hospitaliers sauront par leur vote, choisir entre la CIGALE et la FOURMI et reconnaître le travail syndical de long terme de la CFDT, 1ère organisation syndicale de France dans le secteur privé.
EN 2018, CHOISISSEZ DE VOTER CFDT

La Cigale, ayant chanté tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’août, foi d’animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n’est pas prêteuse ;
C’est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez ? J’en suis fort aise :
Et bien ! Dansez maintenant.
